A propos de BuBu Céramique

Derrière BuBu-Céramique il y a moi, Christine Burel. Une bretonne tombée amoureuse du Pays basque il y a très très longtemps… à la fin du siècle dernier !

Ma petite histoire personnelle

J’ai grandi dans un petit village du Finistère, entre Quimper et Douarnenez. Bretonne, j’adore la mer et je me suis toujours débrouillée pour ne jamais trop m’en éloigner. Je suis établie au Pays basque depuis 2012.

Bien que fortement attirée par les métiers artistiques, j’ai fait des études scientifiques et je suis devenue chercheuse en biologie. Mais je n’ai jamais lâché les crayons et les pinceaux pour autant.

J’ai été initiée au modelage en céramique en 2019 par Marie Oliver Nalpas, céramiste à Biarritz, et ça a été un véritable coup de foudre. J'ai décidé d'aller plus loin en apprenant le tournage à la Faktoria de Biarritz et c'est presque devenu une addiction.

Pour pouvoir vivre pleinement cette passion j’ai décidé d’en faire mon métier. J’ai suivi une formation professionnelle et j’ai passé un CAP de tournage en céramique, promotion 2022-2023, à la Faktoria de Biarritz. J’ai ensuite monté mon atelier à la maison et ma petite entreprise et c’est parti mon kiki !

Mon approche de la céramique

La céramique est au carrefour de tout ce que j'aime: le manuel, l’artistique, le créatif, tout en restant technique et exploratoire. C’est un domaine extrêmement vaste où il faut tout le temps expérimenter.

Mon approche artistique est plutôt instinctive. Je n’aime pas intellectualiser ce que je fais. Je suis mes envies du moment. C’est vrai que parfois ça peut partir dans tous les sens, mais bon, pourquoi se limiter ?

J’adore dessiner et peindre et la céramique permet d’y ajouter une troisième dimension. J'aime créer une pièce puis la décorer. La difficulté est qu’il faut travailler quasiment en aveugle car le résultat final n’apparaît qu’après la seconde cuisson. Il faut être très patient. Ce n’est pas toujours mon point fort, mais je m’améliore.

Ma production

J’aime l’artisanat d’art car il s’agit de produire des objets avec ses mains, son esprit et son coeur. Ces objets pourront ensuite entrer dans la vie de personnes. que je ne connais pas, et c'est assez intimidant... J'espère que mes céramiques leur seront utiles dans leur quotidien tout en leur apportant du plaisir, celui des yeux.

Je produis des pièces utilitaires en petite série et je soigne l’esthétique car je souhaite qu’elles soient jolies. La création de pièces de décoration uniques me permet d'exprimer ma créativité et de tester différents types de décors que je peux ensuite décliner sur les pièces utilitaires.

Je produis donc de la vaisselle, classique ou adaptée/inclusive (La vaisselle de Noa), incluant des tasses, des carafes, des théières, des bols, des assiettes, etc. Mais aussi des céramiques décoratives. J’espère que vous trouverez votre bonheur !

 

Photos d'Océane de Beyssac, de Thierry Boujard ou de moi (les moins belles...)

Mes peintures

Je suis devenue accro à la céramique, mais j'aime toujours dessiner et peindre. Vous trouverez donc régulièrement sur ce site des peintures, des aquarelles, des dessins...

 Mon côté "Colibri"

Vous connaissez la légende amérindienne du colibri? Voici comment la racontait Pierre Rahbi.

Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ». Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

J'aimerais avoir une vie irréprochable d'un point de vue écologique, mais ce n'est pas possible. Alors je fais comme le colibri, j'essaie de faire ma part, à la hauteur de mes possibilités. Ce ne sont peut-être que des gouttes d'eau, mais les fleuves sont constitués de gouttes d'eau, non? Alors si nous faisons tous nos colibris...

Ainsi, je recycle ma terre, je remplis au maximum mon four afin d'optimiser mes cuissons et quand je prépare un colis, j'essaie de contribuer le moins possible à la pollution par le plastique. Soit je récupère des matériaux d'emballage (papier bulle, chips en polystyrène, papier issus de journaux, tissus...) que je ré-utilise, soit j'achète des matériaux d'emballage plus virtueux, à base de papier et de carton.